La Ville fantôme du Japon

Mamoru: Ouais, c'est ça! On va voir!

Trev: Tu peux manger par plaisir de le faire.

Akira: Tu fais quoi si je gagne?

Daiki: Je sens rien de toute façon...

Mamoru: J'ai pas à trouver, parce que tu gagneras pas!

Trev: Au début, on dirait que c'est ça... Mais c'est juste que tu sens les choses différemment maintenant. Il faut que tu te concentres pour ressentir des choses humaines.

Akira croise les bras.
- C'est ça!

Daiki: J'ai pas envie de me concentrer pour ça.

Mamoru: Tiens, si jamais tu gagnes, mais ça n'arrivera pas, si jamais tu gagnes, tu choisiras une faveur que je te dois!

Trev: C'est plus facile.

Akira: C'est trop facile ça, offre un truc.

Daiki: Peut-être, mais ça sert à rien.

Mamoru: J'ai pas d'imagination.

Trev: Je veux dire, c'est plus facile d'ignorer les sensations humaines. Mais ce n'est pas inutile pour autant.

Akira soupire.
- Eh là là...

Daiki: À part la douleur, je ne vois pas l'intérêt...

Mamoru: C'est pas ma faute! ¬¬

Trev: Vous ne seriez jamais venu au monde si je n'avais pas eu des sentiments une fois de temps en temps...

Akira lui donne une bine.
- Tient.

Daiki: Je n'ai pas l'intention d'avoir d'enfants.

Mamoru: Je suis un homme battu!

Trev sourit.
-Tu n'as pas l'âge pour y penser non plus...

Akira: Ouais!

Daiki: C'est surtout que j'ai pas de copine aussi.

Mamoru: Et t'aimes ça en plus. ¬¬

Trev: Ça viendra.

Akira: Bah quoi?
Elle sourit.

Daiki: J'ai pas envie.

Mamoru: Tu m'inquiètes!
Il rit.

Trev: C'est toi qui vois.

Akira: Mais non, tout va bien...!
Elle entre dans l'arcade.

Daiki: Hum.
Il s'étire.
Daiki: Je dois m'occuper de ma soeur, c'est presque pareil que d'avoir des enfants.

Mamoru la suit.
-Tu choisis!

Trev: Ta soeur a un copain, elle.

Akira: Une course?

Daiki: Justement.

Mamoru: D'acc!


Trev: Il peut bien veiller sur elle un fois de temps en temps, non?

Akira va vers la console et met de l'argent dedans.

Daiki: Non. Il était où quand elle faisait un pacte avec un démon? Et cette nuit?

Mamoru la suit.

Trev: Personne n'était là, ni toi, ni moi, ni lui, ou même ta mère...

Daiki: Justement. J'y peux encore quelque chose, moi.

Trev: Il faut qu'elle fasses ses propres décisions aussi... Tu ne peux pas décider de sa vie à sa place.

Daiki: Je ne décide de rien, mais je la surveille. Si elle meurt, je me le pardonnerai jamais.

Trev a un frisson et se lève pour laver sa vaisselle.