La Ville fantôme du Japon

Trever: Je l'aime bien, on s'entends bien dans son corps.

Liza: Et qu'est-ce qui m'empêche de te tuer maintenant?

Reivax: Sauf qu'il sert pu à grand chose dans son état, hum? Penses-y, les faucheuses commencent à se demander qui va venir le chercher. Ça ça veut dire que tu vas disparaître avec lui.

Oren: Absolument rien. Pourquoi tu ne l'as pas fait?

Trever: Tu penses que je vais le laisser mourir? J'ai accumulé assez de puissance pour le garder. Mais c'est gentil de t'inquiéter!

Liza frémit et prends sa tête entre ses mains.

Reivax rit.
- T'as mal compris princesse... Les faucheuses sont au courant pour toi. Tu VAS mourir.

Oren: Ça ne sera pas long. Je t'amène le voir, tu prends quelques minutes et je te ramène ici. Tu me donneras ta décision quand tu seras prête.

Trever sourit et lève les yeux vers Nora.
-C'est pour ça qu'il existe, lui. Il ne laissera pas un autre me tuer...
Nora joue presque calmement avec une barette à cheveux en argent.

Liza: Quelle décision je suis sensée prendre?

Reivax: Tu en es vraiment sûr?
Il hausse les épaules.
Reivax: Je pourrais bien te tuer tout de suite et il serait là pour me regarder...

Oren: L'accepter et accepter mon offre de guérir ta fille, ou simplement rentrer chez toi.

Nora hausse un sourcil.
Trever: Non... Il veut avoir le plaisir de le faire de ses propres mains.

Liza: Comment tu veux que j'acceptes un enfant qui est supposément le miens, qui a été élevé par la personne que je déteste le plus de tous les mondes?

Reivax: On essaie pour voir?
Il joue avec sa dague.

Oren sourit.
- Tu m'as déjà aimé malgré tout, Liza. Et tu n'as pas encore essayé de me tuer...

Trever: Trev est toujours là-dedans aussi.

Liza: Je t'ai aimé. Il y a très très très longtemps. J'étais jeune et naïve.

Reivax: Et? J'ai l'air d'être concerné?

Oren: Mais non... Prête à y aller?

Trever: Tu pourrais l'être.

Liza: Je n'ai pas la force de jouer à ton petit jeu,

Reivax: Je penses pas, non...

Oren: Hum... Tu manque de volonté...

Trever: Si tu me dis ce que tu cherches vraiment, on peut trouver un arrangement, peut-être?

Liza: Tu aimes ça, non? Les esclaves sans volonté?

Reivax: Je cherche juste à bien faire mon travail. Tu veux arranger quoi?

Oren: Pas vraiment... Mais tu as toujours été mon type de femme malgré tout...

Trever rit.
-Non, pas le travail, toi, Reivax. Tu veux quoi?

Liza secoue la tête.
- Arrête de raconter ta salade. Viens-en aux faits.

Reivax: Que tu coopères avec moi, c'est bon?

Oren: Alors viens avec moi.

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